Catégories : Rencontres BDSM FANTASME
il y a 8 ans
« Tu es prêt ? »
Euh… tout compte fait tu n’es plus vraiment sûr… Et si tout se passait mal et que vous vous blessiez ? Et puis bon, tenter le truc, ok, mais comment est-ce que tu vas tenir sur la longueur ? Ça ne va pas finir par être juste désagréable ? Est-ce que tu pourras tout arrêter si ça va trop loin, est-ce que ce sera encore possible ? Aaaah, la bouffée d’adrénaline et d’appréhension, ton cœur qui s’emballe… Résistant à l’envie de prendre tes jambes à ton cou, tu restes là, pâle, tentant de donner le change.
« Euh, tu respires encore, là ? Ca va bien se passer, ne t’en fais pas. Je vais être très prudent, et si tu as le moindre souci, tu le dis, ou tu me fais signe, et je m’arrête, pas de problème. Ok ? »
Il sait être tellement rassurant. Tu oses un petit sourire, en te serrant un peu plus contre lui.
« Un signe comment ? Je te tape sur l’épaule ?
- Si tu veux. Ça va, tu es bien installé ? Allez, et tiens-toi bien à moi. C’est parti. »
La première poussée se passe tout en douceur. Tu entends ton cœur qui bat la chamade dans tes oreilles. Tu te concentres sur son contact, et sur ta respiration. Tu te détends, et tu commences à apprécier, tout d’abord de petits détails. Le souffle sur ta peau, la lumière dans ses cheveux. Son odeur enivrante, ton corps qui vibre, qui s’ouvre. Lentement, l’étau qui t’enserrait s’atténue, puis disparaît.
Le monde apparaît comme changé tout à coup. Tu ouvres de grands yeux, essayant de graver chaque détail de ce moment dans ta mémoire. Tu angoissais trop pour penser à ça, et puis ça serait pas pratique, mais tu regrettes un peu de ne pas avoir pris ton appareil photo, à cet instant. Et puis l’instant passe, et tu te mets à sourire. Tu as envie de rire, de crier, mais tu souris juste. Tu te sens bien. Tu te laisses guider, emmener en terrain inconnu, et tu profites. Tu profites de chaque instant de cette belle aventure.
« Alors, c’était comment ? »
Tu le regardes en souriant, l’air un peu gêné.
« C’était plutôt sympa.
-
Ma conduite ne t’a pas trop stressé ?
-
Ben... un peu si... mais j’ai choisi de te faire confiance, et je ne le regrette pas. Et les sensations étaient vraiment sympa. Je ne sais pas si je referai par contre. On verra.
-
Je suis heureux d’avoir pu t’offrir ça en tout cas.
-
Je suis heureux que tu l’aies fait. Je veux dire, que ça soit toi… enfin… Tu vois ?
-
Je crois oui. En tout cas j’avais envie de partager ça avec toi, depuis longtemps.
-
Merci de l’avoir proposé à nouveau.
-
Vraiment, avec plaisir. »
Il est en train de ranger les casques sur sa moto. Le moteur rayonne de chaleur. C’était une petite balade d’une demi-heure, bien assez déjà pour goûter à pas mal de sensations. Tu sens que si c’était plus long, le rembourrage de la selle et de tes fesses ne suffiraient pas à rendre la position et les vibrations confortables. Présentement tu te sens juste un peu raide là où tu étais crispé. Hé, on ne se refait pas. Mais c’était quand même une belle expérience. Tu ne ferais pas ça tous les jours en tout cas. Mais tu comprends mieux aussi, pourquoi lui le fait.
« Tu peux y aller, je finis de ranger tout ça », dit-il le dos tourné, affairé sur sa bécane. Tu ne vois pas son sourire en coin, et tu t’éloignes.
Elle a dû entendre le bruit de la moto, elle t’attend devant la porte, souriante.
« Alors, c’était bien ? demande-t-elle en t’embrassant.
- Oui, c’était très cool. Il a été prudent, j’ai pas eu vraiment peur. Je crois même que je pourrais recommencer, et peut-être aller un peu plus vite. J’ai un peu froid aux mains par contre ! »
Elle les prend dans ses mains chaudes.
« Oui, avec le vent ça fait froid.
-
Pierre m’a proposé de mettre les mains dans ses poches de blouson, mais je voulais plutôt les garder sur lui, et le serrer comme ça.
-
Je comprends. Tu pourras mettre des gants la prochaine fois.
-
Oui, on verra. »
Un bruit de bottes sur les dalles signale l’approche de ton conducteur. Pendant que tu enlèves tes chaussures, elle retourne à son rangement à la cuisine en dissimulant un sourire en coin.
Il ouvre la porte et entre au moment où tu te relèves. Tu lui souris, avant de te figer, surpris par son expression. Les yeux écarquillés, il rayonne d’une sorte d’aura de… bestialité, de prédateur. Son corps semble tendu comme un arc, prêt à bondir, son attitude, sans être ouvertement agressive, laisse planer la possibilité d’une agression. Jaugeant de ta réaction d’un regard, il sourit, puis son sourire se transforme en rictus, mêlant à la fois dureté et tendresse, deux ingrédients qui ne peuvent être unis que par la complicité. Lentement, il enlève son blouson, alors que tu l’observes, immobile, hésitant quant à la conduite à tenir.
« Alors, c’est comme ça que tu accueilles notre invité ? »
Tu ne l’as pas entendue s’approcher, elle est venue se mettre juste derrière toi. Tu sens sa main posée sur ton épaule, rassurante.
« Je pense que tu devrais te mettre à genoux, et l’aider à retirer ses chaussures », ajoute-t-elle en appuyant légèrement ses genoux au creux de tes jambes pour initier le mouvement.
Tes jambes se plient presque d’elles-mêmes, et tu t’agenouilles au sol, sans le quitter des yeux. Il s'approche alors jusqu'à se retrouver devant toi. Tu te sens soulagé de ne plus avoir à décider de quoi faire, où aller, pourquoi, comment. Toutes tes pensées s’envolent, et il ne reste que lui. Et ses chaussures. Tu essaies de défaire ses lacets sans détourner tes yeux de lui, et ça marche plus ou moins bien. Il se penche pour défaire les fermetures éclair de ses bottes, et son visage passe tout près du tien, à te frôler. Tu te demandes s’il l'a fait exprès, mais il n’en montre rien.
Il enlève ses bottes, les pose sous le piano, et revient se placer juste devant toi, plongeant les yeux dans les tiens. Ton cœur s’emballe, tu sens tes jambes trembler sous toi. Heureusement que tu es à genoux. Tu as envie de t’asseoir, de tomber plus bas encore, de te liquéfier, sous l’intensité de son regard, mais tu choisis de ne pas bouger, de ne pas le décevoir. Te prenant complètement par surprise, il se penche à nouveau vers toi, et t’embrasse carrément, collant ses lèvres sur les tiennes. Ta bouche s’ouvre naturellement, et tu sens sa langue commencer à explorer, à caresser la tienne, avant de se retirer promptement. Lorsqu'il se relève, le filet de bave qui s’étirait entre vos lèvres se rompt, laissant une trace humide sur son pantalon sombre, juste à l'endroit où une bosse déforme la toile.
« J’ai l’impression que notre invité est un peu à l’étroit dans son pantalon. Tu pourrais peut-être le mettre à l’aise », susurre-t-elle à ton oreille. Tu sens ses seins se presser contre ton dos alors qu’elle s’agenouille derrière toi, et entreprend de glisser ses mains sous ton t shirt.
Tu n’oses pas trop bouger, sans pour autant vouloir rechigner. Tu voudrais porter les mains à son entrejambe, mais tes bras ne veulent pas se mettre en marche. Il t'observe, attentif, puis se met à parler tout bas, d'une voix vibrante d'émotion :
« Très bien. Ne bouge pas, dans ce cas... »
Tu te demandes s'il a vraiment dit ça à voix haute. Tu as l'impression qu'il a glissé les mots à ton oreille, et ils résonnent dans ta tête et dans ton cœur, dans tout ton être. Ils te libèrent, et tu le regardes déboucler sa ceinture, défaire son pantalon, libre d'être complètement passif, de juste profiter de chacun de ses gestes, le cœur battant. Il écarte les pans de son pantalon et son caleçon, et son sexe apparaît, déjà bien épais, mais pas tendu à bloc, beau, légèrement courbé vers le haut. Et tu te demandes avec une sourde inquiétude pourquoi ta gorge semble sèche tout à coup, et ta langue pâteuse.
« Lèche-le. »
C'est la voix féminine de ta moitié qui a donné cet ordre. Toujours derrière toi, elle ne perd pas une miette du spectacle. Tu sais qu'elle ne te demande rien ici, qu'elle te propose simplement de faire ce dont tu meurs d'envie, et tu l'en remercies mentalement. Il tient ses vêtements écartés d'une main, les tiennes restent posées sur tes genoux pendant que tu te mets à la tâche avec ta bouche. Ta langue se pose sur le côté de son sexe, et tu la fais glisser lentement vers le bout, savourant le contact infiniment doux de sa peau lisse. Il a un goût un peu salé. Arrivé à la limite entre la hampe et le gland, tu ne résistes pas à poser tes lèvres sur sa peau, pour prendre en bouche cette chair tendre et en détailler chaque relief et chaque sillon. Un coup de langue appuyé fait grogner l'objet de tes caresses, et tu le sens se raidir davantage. Est-ce qu'il te regarde? Un coup d'œil vers le haut te permet de vérifier que son regard ardent est toujours braqué sur toi, et qu'il t'impressionne toujours autant. Tu baisses bien vite les yeux, mais son regard reste imprimé sur ta rétine. Fermant les yeux, tu reprends l'exploration de son sexe avec ta langue, attaquant de l'autre côté, par en-dessous, pour arriver sur ses bourses, les léchant à plusieurs reprises. Puis tu reviens vers son gland, le caressant avec ta langue et tes lèvres. Tu le sens retenir son souffle, s'abandonnant à ses sensations. Son membre commence à être bien luisant, lubrifié par tes soins, et tu constates avec plaisir que ta bouche déborde à présent de salive, sans pour autant que cela s'étende à ta gorge, que tu sens toujours aussi sèche. Il pulse de désir contre toi, et tu as envie de le laisser entrer.
Tu joues avec cette idée pendant quelques instants, puis tu ouvres finalement la bouche, le faisant pénétrer entre tes lèvres. Il gémit, et tu sens les doigts de sa main libre effleurer tes cheveux, pendant que tu le caresses avec ta langue. Levant les yeux vers lui, tu le fais glisser un peu plus loin en toi. Tu n'arrives pas bien à voir son visage, mais tu sens la tension monter en lui en flèche. Lentement, tu fais le mouvement inverse, faisant ressortir chaque centimètre de son sexe, en suçant son gland au passage. Maintenant tu vois un peu mieux son expression, ses yeux écarquillés, comme fous. Il passe ses doigts sur tes lèvres entrouvertes, et son regard se fait interrogateur, alors qu'il attrape sa hampe d'une main, posant l'autre sur ta tête. Tu ouvres la bouche, essayant d'avancer pour l'accueillir, mais il te tient à présent, et il ne te laisse pas bouger. C'est lui qui fait le mouvement, et il entre vivement, se servant de son appui pour se propulser bien plus loin que tu n'aurais osé, et encore un peu plus, au fond de ta gorge. La sensation est intense, brûlante, dévorante. Tu étouffes rapidement, et il te laisse reprendre un peu de distance pour pouvoir respirer, avant de revenir aussi fort, et d'enchaîner sur plusieurs coups de reins puissants. Ses mouvements sont de plus en plus rapides, et lorsqu'il s'arrête, tu t'étrangles un peu en cherchant ta respiration, pantelant et essoufflé. En tout cas ta gorge est enfin correctement lubrifiée...
Tu as très chaud tout à coup, tu aimerais bien te déshabiller. Tu sens aussi ton propre sexe dur comme du bois dans ton caleçon. Le coton humidifié par ta mouille qui frotte contre des parties sensibles n'arrange rien au phénomène.
« Bon, je vois que tu apprécies ton traitement », dit-elle en farfouillant dans ton caleçon pour fermer la main sur ton érection.
« Tu vas te déshabiller, maintenant. Et si tu continues à être sage, on va bien s'occuper de toi, ajoute-t-elle d'un air charmeur et enjoué.
- Je suis quelqu'un de très sage, tu sais », réponds-tu en souriant.
Pendant que tu te déshabilles, il est parti avec son sac en direction des chambres. Tu ne sais pas ce qu'il prépare, mais elle veille à ce que tu te déshabilles complètement avant de le suivre, quitte à te prêter main forte et à te caresser un peu partout au passage, mordillant un téton par ci et posant un baiser par là.
« Et toi, tu n'as pas chaud comme ça? »
Ses vêtements ne doivent pas lui tenir particulièrement chaud en fait, juste une petite robe d'été en tissu fin au travers de laquelle on peut voir toutes ses courbes - et sous laquelle elle ne doit pas porter grand-chose, vu ce que tu as senti dans ton dos un peu plus tôt. Mais elle comprend bien la question implicite et te répond que « elle se déshabillera quand elle en aura envie. » Tu lui rends ses baisers mais tu te retiens de lui sauter dessus, sentant que ça ne fait pas vraiment partie du jeu.
Lorsque tu es nu, elle prend ta main et t'emmène dans le couloir, souriant par anticipation, radieuse. Ton cœur se serre un peu, par anticipation également, ne sachant pas trop à quelle sauce tu vas être mangé. Tu as confiance en eux pour ne pas te faire du mal, mais la situation reste un peu… inhabituelle. En passant devant la chambre plongée dans la pénombre, tu entrevois une série de cordes et d'objets posés sur le lit, mais elle t'entraîne plus loin, vers les dernières portes, jusque dans la bibliothèque.
Il fait doux et pas trop chaud dans cette pièce, au calme et loin de la rue. Inspirant l’air sec qui sent le bois de pin et le papier, tu te sens tout de suite en sécurité. Arrivé au milieu de la pièce, tu te retournes pour le voir approcher, torse nu, te présentant une paire de menottes avec un grand sourire.
« Ca ne te gêne pas si je te mets ces jolis bracelets ? »
Tu fais non de la tête, craignant tout à coup d’entendre ta propre voix. Tu te demandes fugitivement si tu es dans un rêve, et si tu peux encore parler. Tu fais un effort pour chercher ta salive et déglutir. Rester debout, nu, devant lui, n’est pas vraiment ce qui te met le plus à l’aise. Ton érection bien visible n’aide pas vraiment, même si ça paraît assez naturel, dans le fond, avec ce bel homme devant toi, son torse luisant dans la douce lumière de la fin d’après-midi, et cette jolie femme à tes côtés.
Il scrute tes yeux un moment pour s’assurer de ton assentiment, puis délicatement, il passe les menottes en cuir à tes poignets, et les resserre. Elles sont doublées à l’intérieur avec un tissu moelleux, et vraiment confortables. Pendant ce temps elle te caresse les mains et les bras, en les massant doucement. Puis il passe une corde dans les anneaux des menottes, et te tire vers la fenêtre. Tu ne songes même pas à résister, lui faisant aveuglément confiance. Il passe la corde autour de la poignée de fenêtre et tire encore, plusieurs fois, avant d’accrocher le reste de corde à un montant de la bibliothèque. Tes mains se retrouvent pendues à hauteur de tes épaules, ça va, pas trop haut, et puis tu peux toujours te gratter le nez.
Pendant que tu vérifies les mouvements qui te sont toujours possibles, elle vient tout près de toi, charmeuse, ondulant juste hors de portée de tes mains, jouant avec toi. Puis elle vient se coller contre ton dos, et en profite pour déposer des baisers sur tes épaules. Tu sens d’autres mains plus fermes entourer ta taille d’un cordage, et un souffle passer sur le bas de ton dos. Il fait un tour au niveau de tes hanches, puis passe les bouts de corde à l’intérieur de tes cuisses et sous tes fesses. La chaleur de ses mains et la sensation des cordages sur ta peau nue à ces endroits est plaisante, et te fait frissonner. Il passe encore les bouts de corde les uns dans les autres et tu commences à ne plus trop comprendre ce qu’il fait, puis il ajuste le tout, patiemment, jusqu’à ce que ton bassin se retrouve dans une sorte de harnais. Il se saisit du reste de corde qui dépasse dans ton dos, et te tire en arrière, pour aller accrocher la corde à la porte qui donne sur le couloir, de l’autre côté de la pièce. Pendant qu’il tire encore sur la corde, elle te taquine pour te faire décaler tes jambes et positionner tes fesses bien en arrière. La regardant d’un air coquin, tu prends appui sur tes poignets maintenus en l’air pour te cambrer, et tortiller un peu ta jolie croupe, ce qui la fait toujours sourire.
Finalement la tension sur la corde semble stabilisée, mais tu n’entends plus rien derrière toi. Tu tournes la tête pour le chercher du regard, mais il n’est plus visible.
« Ne t’en fais pas, il va revenir », te rassure-t-elle, l’air amusé. Pour te divertir elle tire un peur sur sa robe pour te laisser entrevoir ses seins, aguicheuse, puis elle t’embrasse à pleine bouche. Après un baiser fougueux, ses lèvres s’attardent volontairement contre les tiennes, te maintenant en haleine. Elle suce ta langue et dévore ta bouche, profitant de tes entraves pour f o r c e r le trait, et déployer toute son énergie à te rendre fou de désir d’un seul long baiser délicieux. Ce qui marche plutôt bien. Un petit brasier commence à bien chauffer le bas de ton ventre, et ta verge tressaute sans que tu puisses y porter la main. C’est un peu comme quelque chose qui te démange mais que tu te retiens de gratter… sauf que tu n’as pas le choix ici, évidemment.
Tu sens un courant d’air sur le haut de tes cuisses, puis il est là, à côté de toi. Il ne porte plus qu’un sous-vêtement que tu identifies comme un jock-strap rouge, et il tient un bandeau noir à la main. Tu le regardes, à la fois excité par la tournure des évènements et intimidé par le bandeau, et il lit ton inquiétude dans tes yeux. D’un air sérieux il te demande :
« Est-ce que tu as confiance en moi ? »
Tu n’hésites qu’une fraction de seconde avant de répondre :
« Oui, j’ai confiance en toi.
- Bien. Je te promets que personne ne va te sauter dessus... »
Tu lèves les sourcils, décontenancé. Qu’est-ce qu’il va se passer alors ? Tu n’as pas le temps de protester qu’il ajoute sur un ton plus malicieux :
« … sauf si tu le souhaites. »
Ah, bon, d’accord.
« Et s’il y a quoi que ce soit qui ne va pas, tu n’as qu’un mot à dire pour que tout s’arrête. Mon safeword est : Orange.
-
Orange, comme le fruit ?
-
Oui.
-
Ok.
-
… et si tu veux pas tout arrêter mais que tu as des remarques, tu peux parler aussi, hein.
-
Oui oui.
-
Enfin, tant que tu as la bouche libre… », dit-il en esquissant un sourire sadique. Le sous-entendu n’est pas perdu pour toi, et tu commences déjà à saliver.
« Ah oui, et si besoin, tu peux tirer sur ce bout là (il te montre un bout de corde qui pend devant tes mains) pour te libérer les poignets. Tu peux défaire les menottes sans problème, tu as vu c’est un simple mousqueton. »
Tu prends note mentalement de ces petits détails, tout en réajustant ta position pour ne pas trop tirer sur tes poignets. Puis tu hoches la tête pour lui montrer que tu as bien compris, que tu es partant, et lentement, il place le bandeau sur tes yeux.
Te voilà aveugle et complètement à leur merci. Tu te rends compte à cet instant que tu ne sens pas leur contact, nulle part sur ton corps. Tu entends des bruits d'étoffes froissées, l'impression qu'elle se déshabille, peut-être lui aussi, et qu'est-ce qu'ils fabriquent d'autre?
"Vous ne partez pas, hein?
- Non, on ne te laissera pas seul, pas un instant, répond la voix de ton amant. Maintenant, shhhht...."
Tout à coup tu n'entends plus de bruit. Qu'est-ce qu'ils manigancent? Tu ne sais pas trop à quoi t'attendre, jusqu'à ce que tu sentes un contact froid et mouillé dans ton dos.
"Haaa, qu'est-ce que c'est que ça?
-
Juste un petit glaçon... Ne commence pas à faire ta mijaurée, souligne ta femme.
-
... Vous me réchaufferez après, alors?"
Pour toute réponse, tu sens un autre glaçon, cette fois sur une de tes fesses, et une main qui agrippe l'autre rondeur charnue.
"Oh, tes fesses vont chauffer, c'est sûr..." répond-elle finalement. Bon, c'est pas vraiment ce que tu as demandé, mais il faudra bien que ça convienne :p Le petit bloc de glace parcourt ta peau, explore le sillon de tes fesses, effleure le pourtour de ton anus. De son autre main elle réchauffe, caresse et donne de petites tapes sur ta peau blanche, qui rosit à vue d’œil.
Pendant qu'on s'occupe de ton postérieur, tu sens une langue se poser sur un de tes tétons. Elle est brûlante, la sensation est très agréable. Des doigts viennent agacer ton autre téton, pendant que la douce langue descend sur ton torse, en alternant avec des petits baisers.
Arrivée sur la peau douce du bas de ton ventre, la bouche se retire. Tu retiens ton souffle, puis tu sens une langue se poser sur ton sexe, et entamer une série de caresses assez appuyées, mais sans le concours des lèvres. La langue va et vient sur ton pénis, le faisant gonfler encore plus, sans que sa bouche se livre à toi. Pendant ce temps derrière toi, elle a entrepris de masser tout le tour de ton anus avec des doigts chauds, et elle semble vouloir y faire pénétrer un glaçon. C'est carré, et glissant, et ça a l'air de beaucoup l'amuser.
Des lèvres viennent se poser sur ton gland, et la langue se promène à la jonction avec ta hampe, sur cette zone si sensible qui te fait échapper un petit gémissement. Tu commences à comprendre comment tout ça peut être utilisé pour mettre quelqu'un au supplice. Mais quelle t o r t u r e délicieuse.
Puis finalement, deux mains fermes viennent se poser sur tes fesses, et te propulsent à l'intérieur d'une bouche brûlante. Bien que tu l'attendais, tu laisses échapper un petit hoquet de surprise face à tant d'ardeur. Il te fait glisser le plus profond possible d'un seul mouvement, puis continue encore un peu, cherchant à t'amener jusqu'au fond de sa gorge. La sensation est merveilleuse, indicible. Tu te sens tout à fait bien dans ce petit cocon de chaleur. Puis il se retire lentement, et redonne quelques coups de langue râpeuse avant de te reprendre en bouche. De l'autre côté, le glaçon a finalement complètement fondu, et il est remplacé par la chaleur bienfaisante d'une langue qui s'insinue entre tes fesses et te pénètre. Aux anges, tu profites de toutes ces attentions buccales, qui te donnent un plaisir sans fin, en gémissant doucement. Ta femme mêle ses doigts à sa langue pour explorer ton anus et titiller tous les bons endroits. L'homme entre tes jambes semble tout à fait se prendre au jeu, avalant avec beaucoup de zèle tous les décimètres de chair possibles. Tu sens qu'il essaie de varier les angles et les rythmes, et qu'il cherche aussi son propre rythme. Il te dévore avec appétit, te pétrit les fesses et te caresse les bourses en même temps, et tu imagines les longs filets de bave qui doivent couler par terre. Après une série d'essais de gorge profonde, il s'étrangle un peu et dit en toussant :
"Hmm, c'est excitant tout ça. Mais ma bouche commence à fatiguer. Je crois que la tienne a justement besoin d'un peu d'exercice!"
Il vient se placer devant toi, mais avant qu'il puisse agir tu lui réponds pour le taquiner :
"C'est vrai, et si on papotait un peu?"
Tu le sens s'arrêter devant toi et étouffer un petit rire.
"Est-ce qu'on t'a autorisé à parler?" te répond-elle en claquant une grande fessée sur ton postérieur, qui laisse une marque cuisante.
"Si je t'entends encore, je te fais rougir les fesses jusqu'à ce que tu nous supplies d'arrêter."
L'idée est tentante, mais tu ne bronches pas, trop concentré sur la belle sucette de chair qu'on t'a promis.
"Bien, maintenant tu vas ouvrir la bouche et le laisser s'occuper de ta gorge, pendant que je m'occupe de l'autre côté."
Tu ne te fais pas prier pour l'accueillir entre tes lèvres, et il s'enfonce dans ta bouche, sans aller jusqu'au fond. Puis il va et vient contre ta langue et prend un rythme assez rapide, en ralentissant par moments pour aller plus profond et élargir ta gorge. Tu apprécies la sensation de donner du plaisir à un autre homme, et tu te sens encore plus excité. Alors tu sens un objet dur commencer à s'enfoncer entre tes fesses, lentement. Tu es plutôt bien entraîné de ce côté et tu t'ouvres facilement. Le gode progresse et tu te sens de plus en plus rempli. Cette sensation conjuguée à l'utilisation faite de ta bouche te plait au plus haut point, et quand le gode semble être allé jusqu'au bout et commence à se retirer, tu sens que tu vas bientôt jouir.
A ce moment, tout semble s'arrêter. Tu te demandes ce qui se passe. Il est toujours juste devant toi, son gland contre tes lèvres, et elle a retiré le gode.
"Mon chéri, dit-elle en te caressant une fesse, tu as été bien sage et je suis très contente. Pour te récompenser, j'ai invité un ami pour te combler encore plus. Est-ce que tu veux que je vienne te sucer pendant qu'il se joint à nous?"
Tu accuses le coup de la surprise, et prends le temps de réfléchir sérieusement à l'idée. Mais tu sens au fond de toi que tu meurs d'envie de dire oui.
"Oui", réponds-tu dans un souffle.
Elle vient se mettre sous toi et te lécher les bourses, et tu entends quelqu'un entrer dans la pièce. Tu ne reconnais pas vraiment le bruit de sa démarche, et il s'arrête à un pas derrière toi.
"Quel joli spectacle", dit une voix que tu reconnais tout de suite.
Il pose ses mains sur tes fesses, les caresse, et glisse un doigt, puis plusieurs, dans ton anus bien lubrifié. Pendant ce temps les deux autres se tiennent immobiles, peut-être en train d'observer, et leurs mains posées sur ton corps t'englobent de leur chaleur.
Les mains écartent tes fesses, puis un membre chaud, doux et vivant pénètre entre elles. Tu gémis de plaisir et ressens une vague de gratitude envers lui, envers eux tous. Offrir ton cul à un homme, lui donner du plaisir comme ça, te sentir empalé sur sa bite, est une sensation grandiose. L'homme qui te prend va d'abord très doucement, mais voyant que ton anus se dilate parfaitement il accélère, te faisant encore plus gémir jusqu'à ce que l'autre sexe vienne se loger dans ta bouche et étouffer tes gémissements. Il reprend ses allées et venues dans ta gorge, se calant presque sur le même rythme que celui qui s'enfonce entre tes fesses. Puis tu sens ton propre sexe glisser à l'intérieur d'une bouche accueillante, qui te suce avec entrain, comme si elle voulait pomper toute ta semence. Ce qui ne tarde pas à arriver, lorsque tu sens les deux hommes exploser de jouissance en toi.
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